Notre histoire



Objectif Emploi c’est, à l’origine, en 1983, deux femmes : Josette Gex et Roselyne Guegen. Josette Gex est la première présidente l’association, Roseline Guegen en est la trésorière. Après avoir encadré, à Quimper, un stage d’insertion pour jeunes en difficultés, organisé par le GRETA et l’association Trévidy, elles en tirent un bilan positif mais constatent qu’il n’existe pas de structure de suivi ou de soutient pour les jeunes après les six mois de stages. Elles décident donc de créer une association qui emploierait des jeunes pour de petits travaux ponctuels chez les particuliers, sorte de mise du pied à l’étrier avant l’accès à l’emploi durable.
Voir la vidéo de Roselyne Guegen (co-créatrice d’Objectif Emploi)



La structure se cherche entre « entreprise intermédiaire », « chantier d’insertion » encadré par des Éducateurs, association de prêt de main d’oeuvre… au-delà du statut juridique les enjeux sont posés : non concurrence avec les entreprises du secteur, prise en charge du surcoût lié à l’accompagnement des salariés, non concurrence entre les entreprises intermédiaires elles-mêmes.
Annick Sévère, la première Directrice, en contrat de stagiaire Jeune Volontaire, explique : « nous ne sommes pas une agence de travail intérimaire, mais nous proposons du travail temporaire à but social…certains jeunes restent avec nous pendant un mois, d’autres pendant un an. Ces jeunes ne seraient pas recrutés par des artisans ou des agences d’intérim faute de diplômes et d’expérience ».Quimper Réalités, octobre 1984
Voir la vidéo d’Henri Pichavant (ancien président de l’association)


Le 23 janvier 1987, Objectif Emploi ouvre une section « blanchisserie-repassage », sous l’enseigne « A toute vapeur ». L’activité repassage était déjà l’une des propositions d’activités portée par l’association, mais cette fois le passage à une dimension supérieure se fait grâce à la générosité d’une commerçante quimpéroise, Madame Pennanech, partant à la retraite, qui a fait don de tout son matériel professionnel à l’association. Annick Rivet, salariée en contrat Jeune Volontaire à Objectif Emploi, diplômée en Économie Sociale et Familiale, en prend la Direction. La ville attribue une maison, finance deux machines supplémentaires, s’occupe de tous les problèmes techniques d’installation. Le Ministère des Affaires Sociales, Jeunesse et Sports, et le Conseil Général soutiennent le projet…L’entreprise d’insertion « A toute vapeur » prendra son autonomie en 1988 ; elle est aujourd’hui implantée dans la zone artisanale de Keradennec à Quimper, sous le patronnage de l’association Massé-Trévidy… 



En février 1988, une nouvelle association intermédiaire voit le jour, créée à l’initiative de la CFDT, suite à la fermeture des Dames de France (magasin de centre-ville, gros employeur féminin de proximité) ; Emplois-Chômeurs-Solidarité est dirigée par Dominique Boé, présidée par Christian Le Pape. 
1988 est aussi l’année de création du RMI, revenu minimum assorti d’un contrat de retour à l’emploi dit contrat d’insertion.  
Lors de l’assemblée générale de décembre 1990, Henri Pichavant, le Président d’Objectif Emploi, enfonce le clou : « notre objectif n’est pas de salarier des jeunes, mais de les remettre sur les rails ». Objectif emploi est à la recherche d’entreprises partenaires. 



En 1992 neuf association intermédiaires finistériennes se regroupent au sein du Collectif des AI 29 : SATO (Brest), Comité des Chômeurs de Saint Marc (Brest), AGDE (Lesneven), ATDER (Morlaix), AIK (Douarnenez), ESC (Quimper), Objectif Emploi (Quimper), IDES (Quimperlé), ART (Landivisiau); objectif : « mutualiser nos moyens, nous donner plus de poids face aux institutions partenaires » explique Rémy Salaün, Président du Collectif et directeur du SATO (Brest). 



En 1998, la Direction du Travail annonce qu’à Quimper un seul agrément associatif sera attribué. C’est Objectif emploi, qui affiche plus de résultats qu’Emploi chômeurs solidarité, en bénéficiera.    
En avril 1999 les deux associations fusionnent et deviennent « Objectif Emploi Solidarité ». Renée Le Sergent en est la présidente.
En 2000, OES aura mis à disposition 260 demandeurs d’emploi. La structure emploie 7 salariés permanents. 



C’est de nouveau la crise (économique, de l’emploi, sociale …) ! Ses effets se font peu sentir sur l’activité de l’association d’insertion, grâce aux clauses d’insertion prises dans les appels d’offres du Conseil Général et de la Ville. 
Malgré la concurrence de l’auto- entreprise, du chèque emploi-service et des entreprises privées qui se multiplient, plusieurs structures spécialisées ont essaimé d’OES : A Toute Vapeur (blanchisserie), Aloes Proxim service (services à la personne), Mobil Emploi (locomotion, transports). Un projet est à l’étude pour le broyage de déchets verts à domicile.
En septembre, OES déménage à Prat ar Rouz.



En 2013 Annick SEVERE quitte la Direction. Renaud PAROUTY lui succède ; il démissionnera quelques mois plus tard (01/2014). Michèle LECOMTE, présidente depuis plusieurs années, quitte à son tour sa fonction ; elle est remplacée par Laurent LANNUZEL. Anne Marie MOREL devient directrice. 2 ans plus tard, la présidence est assurée par André QUENTEL. 



Remplacée par Gaëlle Corcuff qui devient Directrice en septembre 2020. Changement d’administration à l’été 2021. Entre temps l ‘association est devenue propriétaire de ses locaux, 5 rue de Kerhuel, quartier de l’hippodrome, toujours à Quimper !… 
Déménagement d’OES rue du stade de Kerhuel.



En 2021 le Conseil d’administration a confié la présidence de l’association à Félix Burgos-Cespedes.
Le début de l’année 2022 a été compliquée. Le Bureau a porté l’association, avec le soutien des permanents, pendant plusieurs mois difficiles. 
Sous l’égide d’une nouvelle Directrice, Anne LORENZI, arrivée en mars 2022, l’association prend un nouveau départ. 
L’association retrouve des ambitions nouvelles et s’inscrit dans des perspectives de développement quantitatif(les besoins existent, les publics éloignés de l’emploi vivent des difficultés redoublées en période de presque plein emploi ! l’association doit élargir son empreinte territoriale…) et qualitatif (l’accompagnement est la mission de OES, elle doit s’appliquer à l’améliorer au service des salarié-e-s en insertion).



OES investit dans des outils améliorés (création d’un pôle accompagnement dédié), les partenaires lui ont renouvelé leur confiance.
Création d’une nouvelle antenne au Pays Bigouden avec une équipe de 8 salariés.
Voir l’article sur ce sujet

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